Publié dans Politique

Le Président Rajoelina dans le Grand Sud - « Une nouvelle page de l’histoire s’écrit! »

Publié le dimanche, 23 avril 2023


Un vent de changement insufflé par le Président de la République Andry Rajoelina souffle sur la Région d’Androy en particulier et le Grand Sud de Madagascar en général. Plusieurs infrastructures entreprises sous le régime actuel vont changer la face de cette partie du pays. En déplacement dans la Région d’Androy en fin de semaine dernière, le Chef de l’Etat a procédé au lancement officiel du projet « Pipeline Efaho », à Ambovombe. Il s’agit de la concrétisation d’un engagement du Président Rajoelina envers la population de cette partie la plus méridionale du pays.
D’une longueur de 97 kilomètres, le pipeline comptera deux lignes, l’une pour l’eau traitée ou potable, et l’autre pour l’eau brute, destinée à l’agriculture et à l’élevage. Pour accélérer les travaux, le chantier se divisera en deux. L’un se situera à Ambovombe dans la Région d’Androy où sera installé un réservoir. Le second se situera au niveau de la station de captage de l’Efaho à Esalo, dans la Région d’Anosy.
Le projet traverse une soixantaine de villages dans les trois Districts de Taolagnaro, Amboasary- Atsimo et Ambovombe, et desservira les plaines de Sampona- Maroalopoty et Maroalimainty. La réalisation du projet est confiée au ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène. 460 000 personnes sont prévues bénéficier d’eau potable dans les 60 villages dans les trois Districts. L’eau drainée par le pipeline devra permettre d’exploiter le potentiel des 80 000 ha de terres cultivables de la Région et in fine de lutter contre la malnutrition et le kere.
La journée marathon du Chef de l’Etat l’a amené à voir l’état d’avancement du chantier de la RN13 entre Taolagnaro et Ambovombe (voir article par ailleurs), un autre engagement majeur du Chef de l’Etat pour cette partie Sud du pays. Il a également procédé à l’inauguration d’un centre d’accueil pour les victimes de violence basée sur le genre ou encore le bureau de la direction régionale de la Police nationale à Androy.
« Ambovombe a longtemps été oubliée. Elle a été sevrée d’infrastructures. Dans quelques mois, je reviendrai ici. Nous avons commencé des travaux, nous avons travaillé, nous avons inauguré. Et quand nous reviendrons, nous inaugurerons de nouveau, nous construirons et nous lancerons d’autres travaux. Vous avez été éloignés du développement. Aujourd’hui, l’histoire va changer. Une nouvelle page de l’histoire s’écrit », a indiqué le Président Rajoelina à la population d’Ambovombe, venue en masse à sa rencontre, lors d’un meeting dans cette ville samedi dans l’après-midi. Une véritable déferlante qui montre et démontre l’amour indéfectible qui continue de lier la population locale et le Chef de l’Etat. L’objectif, dit-il, est de faire d’Ambovombe un carrefour du développement.
Outre les projets déjà en cours ou finalisés, notamment le stade, le lycée,  les bureaux administratifs, les routes, un gymnase est annoncé pour la fin de l’année. La route nationale 10, autre engagement du Président, devrait également débuter dans le courant de cette année, selon l’annonce faite samedi.
L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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